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Une parfaite demeure du dieu Vishnu : le temple de Deogarh

thierry_zephiConférence, avec projection, du 10 décembre 2012, à 18 h. 15, au Centre André Malraux, Paris

Conférencier : Thierry Zéphir, ingénieur d’études au musée Guimet, enseignant à l’École du Louvre

« L’un des plus beaux temples de l’époque gupta tardive, VIème siècle, le temple de Deogarh (nord-est de Sanchî), est consacré à Vishnu, qui y est notamment représenté reposant sur le serpent d’Éternité, Ananta, et flottant sur les eaux primordiales (voir l’illustration de l’affiche). Dans cet état de sommeil mystique (yoganidrâ), le dieu médite le monde entre deux ères cosmiques (kalpa). À son réveil, il émettra de son nombril un lotus doré d’où surgira Brahmâ, qui créera un nouvel Univers ».

L’âge d’or de l’Inde classique, Amina Okada et Thierry Zéphir, Découvertes Gallimard, 2007.

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À la lumière du sanskrit, un nouveau regard sur l’univers,la conscience et la vie

collette_poggiConférence du 26 novembre 2012, à 18 h. 15, au Centre André Malraux, Paris

Conférencière : Colette Poggi, indianiste

Le sanskrit a connu un développement exceptionnel dans l’histoire de l’humanité, marqué par sa pérennité plurimillénaire et son rayonnement en Inde et hors de l’Inde, non seulement en Asie centrale, en Asie du Sud-Est, mais aussi en Occident où sa découverte par les savants, dans le dernier quart du XVIIIème siècle, marque un tournant dans l’histoire des idées.

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La représentation de la nature dans l’art de l’Inde ancienne

Affiche Anne SudreConférence avec projection du 12 novembre 2012, à 18 h. 15, au Centre André Malraux, Paris

Conférencière : Anne Sudre, enseignante à l’École du Louvre

Les populations de l’Inde ancienne avaient une relation étroite, sacrée et d’inspiration écologique avec la nature ; elles considéraient la terre comme une déesse mère, personnifiaient les fleuves, les arbres, les montagnes. Le védisme et l’hindouisme divinisent les éléments de la nature et les forces naturelles (le soleil, l’océan, le feu, le vent, l’orage), et leur vouent un culte.

Le bouddhisme, quant à lui, associe des arbres aux événements importants de la vie du Bouddha : la nais­sance, l’Eveil, le parinirvâna.

Par des exemples puisés dans la sculpture et le décor architectural du IIe siècle avant J.-C. au XIIe siècle, commentés en référence aux croyances populaires, aux conceptions védiques, hindoues et bouddhistes qui les sous-tendent, Anne Sudre présente un panorama des principales images réalisées par les artistes indiens pour évoquer la nature, et en décrypte l’iconographie ainsi que la portée symbolique.

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Une héroïne de l’indépendance des Indes

kenize_mouradConférence du 22 octobre 2012, à 18 h. 15, au Centre André Malraux, Paris

Conférencière : Kenizé Mourad

Thème : Kenizé Mourad évoque pour nous l’histoire méconnue d’une femme indienne musulmane qui, près d’un siècle avant l’indépendance de son pays, prit la tête de l’insurrection contre l’occupant britannique. La Compagnie anglaise des Indes orientales règne sans partage sur le pays en ce milieu du XIXe siècle. Exerçant sa suprématie tant sur le plan commercial que politique pour le compte de la couronne britannique, elle a désormais annexé la majeure partie du territoire. Parmi les États encore indépendants, l’un d’eux surtout attise ses convoitises : Awadh, l’État le plus prospère du nord de l’Inde, et sa capitale Lucknow, dont la richesse et la beauté lui valent d’être surnommée « La ville d’or et d’argent ». En 1856, la Compagnie décide de passer à l’offensive en annexant Awadh et en exilant son souverain, ce qui déclenche un fort courant de protestation. La bégum Hazrat Mahal, quatrième épouse du roi, prend la tête de l’insurrection. Épaulée par le rajah Jai Lal et avec l’aide des cipayes, soldats indiens de l’armée britannique reliés à sa cause, Hazrat Mahal va deux ans durant tenir en échec la puissante armée britannique. Kenizé Mourad retrace cette révolte des cipayes, premier mouvement de lutte pour l’indépendance indienne dans son roman « Dans la ville d’or et d’argent » (Laffont). Sa conférence porte sur ce thème mais aussi sur une lecture très actuelle de ces événements lointains : l’affrontement entre l’islam et l’Occident, la place de la femme musulmane et les raisons de la montée de l’islam extrémiste face à l’islam libéral.

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Neurosciences et pensée indienne

Conférence du 14 mai 2012, à 18h. 15, au Centre André Malraux, Paris

Conférencier :  Michel Hulin, professeur honoraire de philosophie indienne et comparée à l’université Paris-Sorbonne

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Les mosquées de Bijapur

Conférence, avec projection,  du 2 avril 2012, à 18 h. 15, au Centre André Malraux, Paris

Conférencier : Klaus Rötzer, chercheur résidant en Inde

Klaus Rötzer évoque pour nous les fonctions et l’évolution de ces monuments religieux, situés au sud-ouest de l’Inde (État du Karnataka),  dans un contexte pluriculturel.

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Schopenhauer et la pensée indienne

Conférence du 19 mars 2012, à 18 h. 15, au Centre André Malraux, Paris

Conférencière : Lakshmi Kapani, professeur émérite de philosophie indienne et comparée à l’université Paris X-Nanterre

À l’occasion de la parution de son ouvrage Schopenhauer et la pensée indienne – Similitudes et différences, Lakshmi Kapani évoque pour nous la place significative de  la pensée brahmanique et bouddhique dans l’oeuvre de Schopenhauer. En 1841, le philosophe écrivait ces lignes : « La sagesse indienne refluera sur l’Europe et transformera de fond en comble notre savoir et notre pensée ».