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La présence de l’Inde sur le sanctuaire bouddhique de Borobudur

Cliquer pour voir l'afficheConférence, avec projection, du 10 février 2014, à 18 h. 15, au Centre André Malraux, Paris

Conférencier : Olivier Germain-Thomas, écrivain

Olivier Germain-Thomas nous emmène en train dans les îles de l’Inde, au coeur de Java où se dresse le plus grand sanctuaire bouddhique du monde : Borobudur.
« Faire des voyages me semble un exercice profitable. L’esprit y a une activité continuelle pour remarquer les choses inconnues et nouvelles, et je ne connais pas de meilleure école pour former la vie que de mettre sans cesse devant nos yeux la diversité de tant d’autres vies, opinions et usages ». Michel de Montaigne, Essais, III, 9.

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Compassion, abnégation, interdépendance : vertus morales et théories du lien social dans les textes de l’Inde brahmanique

charles_malamoud_compassionConférence du 27 janvier 2014, à 18 h. 15, au Centre André Malraux, Paris

Conférencier : Charles Malamoud, directeur d’études honoraire à l’École pratique des hautes études

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Le discours des genres. Masculin et Féminin au pays du Veda

angot_discours_genresConférence du 13 janvier 2014, exceptionnellement à 18 h. précises, au Centre André Malraux, Paris

Conférencier : Michel Angot, sanskritiste.

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Nymphes et beautés célestes des temples de l’Inde

131125_amina_okadaConférence du 2 décembre 2013, à 18h. 15, au Centre André Malraux, Paris

Conférencière : Amina Taha – Hussein Okada

Thème : Plus encore que les ensemble fameux de Khajurâho, de Bhubaneshvar, voire de Konârak, les temples hoysala, édifiés aux XIIe et XIIIe siècles dans l’actuel État du Karnâtaka, constituent sans doute le joyau de la sculpture indienne. À Belûr, Halebîd, Somnâthpur, l’effervescence du décor sculpté prime sur la majesté de l’architecture. Les frises superposées, soutenues, au soubassement, par le long défilé des éléphants – symboles telluriques et gardiens des points cardinaux – font se succéder, en registres alternés, rinceaux végétaux, plantes grimpantes, lions cornus, monstres marins, scènes du Râmâyana et du Mahâbharata, toute une cosmologie mettant en scène les éléments et les degrés de la création.

Prenant appui sur la frise supérieure et mises en valeur par le plan étoilé des temples, les effigies des dieux et des déesses offrent au regard leurs visages figés, leurs silhouettes massives et hiératiques, qu’enveloppe une profusion quasi infinie d’ornements décoratifs, diadèmes, tiares, colliers, guirlandes, en un tourbillon destiné à fasciner tant par leur outrance expressive que par leur fonction symbolique et religieuse, dont la représentation rituelle obéissait à des règles codifiées à l’extrême.

L’art de ces temples de l’Inde ancienne et médiévale, qui est avant tout d’essence religieuse, obéit à des « lois » et des « codes », seuls garants véritables de la conformité et de la véracité canoniques des images peintes ou sculptées, telles la  « danse cosmique » de l’impassible Shiva, le terrifiant Vishnu Narasimha, l’Homme-Lion éventrant le démon de ses griffes, la déesse Durgâ victorieuse du démon-buffle,  la sculpturale et provocante visha-kanyâ, la « jeune fille au poison », associée au serpent et au scorpion.

La conférencière évoquera  une séquence de pure beauté visible au temple de Chennakeshava, à Belûr :
« l’éblouissante variation, au mandapa du temple de Belûr, sur le thème du Beau féminin qu’incarnent avec infiniment de grâce et d’éclat les beautés célestes surasundari (communément désignées sous le nom de madanakai) qui ornent de leurs ondoyantes silhouettes les consoles surmontant les chapiteaux des piliers extérieurs. » (Hoysala. Dieux de l’Inde et beautés célestes, texte d’Amina Taha – Hussein Okada et photographies de Gérard Degeorge, Imprimerie Nationale Éditions, 2013).
À la fin de sa conférence, Amina Taha – Hussein Okada, dédicacera son ouvrage.

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Des métaux pour les dieux et les rois : parallèles indiens et sud-est asiatiques

brice_vincentConférence, avec projection, du 18 novembre 2013, à 18 h. 15, au Centre André Malraux, Paris

Conférencier : Brice Vincent, docteur en langues, civilisations et sociétés orientales, Paris III-Sorbonne Nouvelle

Thème : quelle place fut réservée à des métaux tels que l’or, l’argent, le cuivre et ses alliages ou encore le mercure, dans les anciennes sociétés de l’Inde et de l’Asie du Sud-Est ? Pour répondre à cette question qui a trait aussi bien à l’histoire socio-économique qu’à celle des religions et des idées, Brice Vincent s’intéresse aux diverses valeurs et croyances qui ont été associées à ces métaux sur chacune des rives du golfe du Bengale. Plusieurs parallèles montrent l’influence culturelle de l’Inde sur les grands royaumes du Sud-Est asiatique.
Laissant ensuite le domaine du savoir, Brice Vincent envisage les usages réservés à ces matériaux de choix en contexte cultuel, et les rapports entretenus entre le pouvoir royal et les artisans spécialisés dans la mise en forme des métaux.

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Panthéons indien et iranien : différences et similitudes

Cliquer pour voir l'afficheConférence,  avec projection, du 4 novembre 2013, à 18 h. 15, au Centre André Malraux, Paris

Conférencière : Céline Redard, chercheuse au Collège de France, chargée de cours à l’École Pratique des Hautes Études

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Découverte d’une épave dans l’océan Indien : nouvelles données sur le commerce maritime

snowden_xsConférence du 14 octobre 2013, à 18 h. 15, au Centre André Malraux, Paris

Conférencier : Osmund Bopearachchi, directeur de recherche au CNRS

Thème : la découverte d’une épave près de la côte Sud de Sri Lanka, à 5 km de l’ancien site portuaire de Godavaya, a révolutionné notre connaissance de l’histoire du commerce maritime en Asie du Sud, en particulier avec l’Inde. Il s’agit d’une découverte fortuite par deux pêcheurs originaires du village, qui ont remonté à la surface un objet de pierre présentant trois symboles auspicieux (ashtamangala) gravés en surface : un nandipada, un srîvatsa et un poisson. Une prospection de surface a été menée en 2008 par des plongeurs du Département d’archéologie et du Central Cultural Fund (service d’archéologie maritime), avec l’appui de la Marine nationale, afin de constater le potentiel archéologique du site. Ils ont prélevé des échantillons de céramique rouge et noire, ainsi que deux lingots de verre purifié. Encouragée par ces deux explorations, une équipe de 20 plongeurs a lancé un programme de fouilles sous-marines de cinq semaines en décembre 2012 et janvier 2013.
L’épave de Godavaya date du deuxième ou du premier siècle avant notre ère ; toute recherche sur le commerce maritime dans l’océan Indien liée à l’Inde doit s’appuyer désormais sur une étude scientifique de cette épave. Jusqu’à présent, à la différence des navires romains dont l’architecture est connue grâce à de nombreuses épaves, les bateaux de l’Inde du Sud n’ont pu être étudiés que par l’iconographie ou l’ethno-archéologie.
Des fouilles subaquatiques plus étendues contribueront à faire comprendre le réseau de commerce et de communications qui relie les capitales (ou les centres politiques situés à l’intérieur des terres) aux villes portuaires établies sur les estuaires et tournées vers les échanges de longue distance. Ce projet pourrait conduire à réécrire l’histoire économique, sociale, religieuse et culturelle de la région. Malgré la présence de sources textuelles et de matériel archéologique attestant de l’existence d’un réseau commercial important qui relie Sri Lanka à l’Inde et à l’Occident depuis les débuts de l’époque historique, et en dépit de nombreuses prospections et fouilles, aucune épave n’avait encore été découverte près des côtes de l’Inde : celle de Godavaya est la première qui déploie un si vaste assemblage de matériel bien préservé.