Conférence, avec projection, du 17 octobre 2011, à 18 h. 15, au Centre André Malraux, Paris
Conférencière : Amina Taha Hussein – Okada, conservateur en chef au musée des Arts asiatiques – Guimet
Prithwindra Mukherjee
Les racines intellectuelles du mouvement d’indépendance de l’Inde
Conférence donnée le 7 mars 2011 au Centre André Malraux, Paris.
Une vision essentielle de la Renaissance indienne
Né en 1936 à Calcutta, pendant les dix premières années de sa vie, Prithwindra Mukherjee a vécu une série de bouleversements socio-politiques : le début d’une guerre mondiale lorsque les avions allemands sillonnaient le ciel indien; l’exode de la population vers une zone tranquille près de l’État du Bihar où en août 42 ses cousins aînés faisaient dérailler les trains pour signifier aux Anglais de décamper, selon le mot d’ordre de Gândhî Quit India; l’ampleur d’une famine artificielle qui dévastait le pays; l’émeute communautaire visant à massacrer la population hindoue du Bengale sous un gouvernement régional à majorité musulmane; et, finalement, la mutilation de l’Inde.
Jean-Claude Carrière
L’ordre du monde
Conférence donnée le 11 janvier 2010 au Centre André Malraux
Selon Confucius, au commencement de toute entreprise, la
première chose à faire c’est de se réunir entre personnes compétentes de bonne
volonté et de définir le sens des mots utilisés.
L’ordre comme le désordre, la loi comme le chaos, sont des
concepts occidentaux qui ne trouvent que difficilement des équivalents dans
d’autres cultures. Les choses sont dans l’ordre ou dans le désordre, elles sont
ceci ou cela, mais il y a des traditions où les choses peuvent être ceci et
cela en même temps.
Max-Jean Zins
L’hindouisme et l’Autre
Conférence donnée le 19 octobre 2009 au Centre André Malraux, Paris.
Textes lus par Sylvie Sénéchal.
Symbole de la non-violence pour plusieurs raisons, l’Inde est en même temps un pays très violent. Ainsi récemment, d’août à octobre 2008, des violences anti-chrétiennes se sont exercées dans les villages de l’Orissa : des dizaines de morts, de multiples blessés et personnes contraintes de quitter leur village.
Réfléchissons sur ce qu’est l’hindouisme et sa perception de l’Autre, sur le rapport de la violence à l’Autre, au corps de l’Autre.
Le mot hindouisme a changé de sens au cours des siècles. Nous pouvons distinguer dans sa longue histoire deux temps, celui des Veda et celui des Upanishad, choix contestable mais volontairement synthétique.
France Bhattacharya
Le père de l’Inde moderne : Râmmohun Roy (1772-1833)
Conférence donnée le 21 mars 2011 au Centre André Malraux, Paris.
Râmmohun Roy a été appelé à juste titre par Nehru « le père de l’Inde moderne ». Voici ce que Rabindranath Tagore écrit à son propos dans un discours donné en 1933 pour le centenaire de la mort de Roy : « C’est lui le grand pionnier de ce siècle qui a enlevé les pesants obstacles qui à chaque pas empêchaient notre progrès et nous a fait entrer dans l’ère de la coopération mondiale avec l’humanité. »
Conférence du 2 mai 2011, à 18 h. 15, au Centre André Malraux, Paris
Conférenciers : Jean-Joseph Boillot, économiste, est spécialisé sur l’Inde depuis les années 1980. Il anime le réseau Euro-India Economic and Business Group (EIEBG). Sa fille, Flora Boillot, vivant à New Delhi, travaille dans le domaine de l’art contemporain. Elle est mariée à l’artiste indien Akshay Rathore Singh. Pendant plusieurs années, elle a été directrice de l’atelier de Subodh Gupta et Bharti Kher.
Thème : À l’aide de documents iconographiques, les conférenciers décryptent l’univers symbolique de l’Inde moderne qui plonge ses racines dans le passé. Les exemples choisis figureront dans leur livre Kal, un abécédaire de l’Inde moderne, à paraître fin mai chez Bustet Chastel.